Les Vampires de la République
Les vampires de la République
Ma belle ville de Sion
S’égoutte de son charme chœur
Merveilles abysses dans les adiantes
Aux regards abside de Gomorrhe
Trempé dans du cauchemar confus
Il me vient une langueur repue
Indigeste algide des prédateurs
Dans les rues aux visages impudiques
La belle Babel affable s’effondre
Sur la graine du cyprès
Renait la fable milicienne
Aubade d’un battoir assassin
Femme impuissante, geint son fils
La bale a traversée le cœur
Il a douze ans et moins
Des milliers en sont sans soin
Les ombres noires s’abritent
Le blâme flâneur s’épanouit
Les décombres s’étalent
Les cadavres s’entassent
Le sang jonche des ruelles
Flamboie, la caresse des cruels
Macabre ravage des ensevelisseurs
Dévoré par le prix du pouvoir chasseur
De mon printemps mémoire d’âge
S’aiguise la randonnée breuvage
Reflet d’un peuple exsangue
Errantes et torpeur de sécurité
Valeureux, le peuple vêt sa lutte
Agonisant une curie en chute
Que le monde la savoure belle
A l’admirable fourre éternelle.
La grande mandibule
23 Octobre 2017
TIEM MIMPAGUIB
No Comments